Appuyez sur le bouton partager en bas de votre navigateur, puis sur "Sur l'écran d'accueil" pour obtenir le mode plein écran et des temps de chargement plus rapides. OK

L’EQUIPE TROPHEE RESISTE AUX OFFENSIVES FINLANDAISES

Communiqués

JOUR 2 / Figueira le 13 Octobre,L’EQUIPE TROPHEE RESISTE AUX OFFENSIVES FINLANDAISESParti sur de bonnes bases dès le premier jour, le clan français s’est élancé ce matin à 8h pour la seconde journée sur la même boucle que la veille. Le premier bilan mécanique du lundi ne fait état d’aucun soucis particulier. “Surpris” par leur résultat du premier jour alors que la consigne n’était que de rester coller aux spécialistes du sable l’objectif reste le même. La première spéciale est sans appel avec une belle domination Finlandaise très à l’aise dans ce sable lourd où des vagues se forment au fil des tours. Très peu technique, la liaison continue de se défoncer et là aussi les pilotes doivent redoubler d’attention. Le maître mot dans ces conditions reste la concentration. Extrait d’une interview à paraître sur www.enduro-france.fr Philippe Thiébaut Directeur des Equipes de France à la FFM revient sur les deux premières journées. “Après ces deux premières journées, ce qui est important à retenir c’est que la France se retrouve devant dans les trois catégories malgré un terrain pas à notre avantage. Nous sommes habitués à être en tête au début des 6 jours mais pas dans des conditions aussi sablonneuse. C’est déjà un exploit et avec les deux jours qui nous attendent je mise beaucoup d’espoirs dans la suite.” En trophée la première spéciale revient aux Finlandais qui appliquent comme des métronomes un pilotage sans faille. Si cette spéciale 1 restera toujours à leur avantage, c’est le même cas pour notre équipe mais dans l’enduro test 2. Quant à la cross test (SP3) Antoine MEO (HUSQVARNA) et Christophe NAMBOTIN (GASGAS) tombent dans le premier tour mais au final c’est dans celle ci que les temps sont les plus serrés. C’est donc dans l’enduro test 2 que la France fait la différence et conserve ainsi la tête au provisoire. Souffrant d’un oeil depuis le départ Marc GERMAIN (YAMAHA) nous relate ses 2 jours. Marc, tu es souffrant d’un oeil, qu’en est-il exactement ?C’est arrivé sans prévenir, j’ai mal à l’oeil depuis hier avec une vue de plus en faible en fin de journée. Le soir nous sommes allés à l’hôpital avec le docteur de l’Equipe de France et ils ont détectés un problème à la cataracte qui est rayée. J’ai énormément souffert mais par équipe on ne peut pas penser qu’à soi et il faut rouler coûte que coûte. Pas les conditions idéales pour rouler alors ? Pas vraiment, je ne prends pas de plaisir, à des moments je ne sais pas où je vais et c’est aussi décevant en terme de résultats mais bon pour l’instant ça limite un peu la casse pour l’équipe.Deux journées difficiles mais un premier bilan plutôt positif au terme de ces deux jours ?Oui c’est vrai, Christophe, Antoine et Rodrig roulent très bien depuis le début de ces 6 jours, Julien n’est pas loin derrière et moi je reste dans le coup. Il faut continuer à être régulier et essayer pour moi d’arriver à la fin. Les autres équipes ont aussi des malheurs avec Salminen resté en spéciale (il perd alors 3 mn), Knight abandonne et les Américains perdent encore un pilote. Les 6 jours c’est aussi une course par élimination c’est pas les plus rapides qui gagnent mais les plus réguliers. En junior, nos quatre pilotes tiennent le cap même s’lis perdent du terrain pour laisser la tête du provisoire aux Espagnols grâce au retour d’Oriol MENA qui a finalement repris le départ. Fred LAMBERT, le manager des Juniors revient sur les deux premières journées. Fred, que faut il retenir de ces deux jours ?Disons un bilan positif, on ne s’attendait pas à ce que les Juniors soient aussi bien placés en début de course. Les pilotes sont en bonne santé et les motos en bon état de marche. Contrairement à nous, certaines équipes ont déjà perdu gros comme la Finlande ou les USA qui à priori n’auraient plus de Joker. Pour l’Espagne tout repose sur Oriol MENA.C’est de bonne augure pour les jours à venir ?Oui, ça devrait être pas mal, nos juniors commencent à respecter la stratégie de course. La notion de course d’équipe est bien intégrée. Le plus dur étant pour Sébastien BOZZO qui manque d’expérience sur les 6 jours, il apprend vite et s’applique notamment à la mécanique.Demain nouvelle boucle, ils vont se donner à fond ?Avec Fred Weill on a une formule particulière où l’on parle plutôt en pourcentage. Ce que je leur demande, c’est de ne pas rouler à 100% et encore moins à 105 ou 110% comme ils le font trop souvent. La tactique reste la même pour demain, après on avisera en fonction des résultats. On va rencontrer un terrain avec plus de terre ce qui devrait aussi nous convenir. Difficile d’avoir les résultats précis et définitifs en cette fin de journée mais les féminines semblent toujours en tête. Les 2 premières journées ont étaient éprouvantes pour les filles mais de savoir qu’elles vont retrouver un terrain plus favorable le moral est au beau fixe. Après un incident ce matin Ludivine PUY (GASGAS) a redoublée de combativité. Ludivine, que s’est-il passé ce matin ?On a enrichie la carburation de la moto et elle n’a pas démarrée. Ne connaissant pas un point du règlement, il suffisait que je pousse la moto jusqu’à la ligne des 20m pour la démarrer ce que je n’ai pas fait et ce qui me coûte alors 1mn de pénalité.Du coup tu as mis encore plus de gaz que d’habitude ?Les Suédoises roulent super fort, il y en a une qui est à mon niveau et j’ai attaqué encore et encore, je remporte 3 spéciales sur 6. Je pensais faire la différence ces deux premiers jours mais il faudra encore attendre un peu.Ces deux jours étaient difficiles, quel est l’état physique de l’équipe féminine ?Pour ma part je m’économise énormément en liaison, seules mes mains tirent un petit peu. Je ne suis pas trop fatiguée et je donne tout en spéciale. Après je viens de passer un moment avec Stéphanie et elle est bien usée, aujourd’hui c’était un calvaire dans le sable, quant à Audrey elle est motivée et ça à l’air d’aller.Demain c’est plus de terre, c’est le moment ou jamais de faire la différence ?C’est vrai que ce type de terrain nous convient mieux. Certaines équipes adverses étaient avantagées dans le sable, à nous de profiter des jours à venir et de jouer les bonnes cartes. La terre c’est plus notre point fort. Même heure, mais autre destination les trois équipes de France partent sur une nouvelle boucle pour 2 jours. En fonction des résultats à mi-course (mercredi soir) de nouvelles consignes seront dictées par Fred Weill l’entraîneur et sélectionneur pour la France. Demain la boucle partira plus vers la côte avec trois spéciales différentes et des liaisons plus en hauteur. Le service communication pour la fédération française de MotocyclismeCrédit photos : Vincent Bedos