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ISDE 2010 – Le rythme s’accélère

Communiqués

Alors que les pilotes continuent le repérage des spéciales, le temps passe et il reste seulement quatre jours avant que la première moto ne s’élance de la rampe de départ des 85éme ISDE. Quatre jours où tout le staff va devoir être à 100 % pour que tout soit prêt à temps. Pas si simple, quand une petite mésaventure vient mettre une épine dans le pied du clan français. Le container dans lequel se trouve toutes les motos et le matériel, qui devait arriver Lundi, a subi un mystérieux retard de livraison. Il a rejoint le paddock seulement mercredi matin à 9 heures. Alors que les mécanos de certaines délégations attaquaient déjà la préparation des motos, les mécaniciens de l’Equipe de France FFM rongeaient leur frein en espérant voir apparaitre le transporteur chargé de la précieuse boite. Autant vous dire qu’au moment même où celle-ci touchait le sol, tout le staff s’activait afin de rapidement mettre en place la structure qui abritera l’équipe durant 2 semaines. Et à peine quelques heures plus tard, tout le monde passait à table, la plus grosse partie des installations étant en place, grâce à la trentaine de paire de bras mobilisées. Forte de sa victoire l’an passé, l’Equipe de France se retrouve avec un emplacement idéal dans le paddock. Le stand est le premier de toute la ligne, soit le plus proche du parc fermé. Au-delà de l’aspect pratique, cette position lui offre aussi une bonne visibilité. Il est agrémenté cette année d’un grand affichage couvrant le container et mettant en avant les partenaires de l’équipe, et comporte un espace “hospitality”. L’endroit attirera à coup sûr du beau monde pendant la course. Et pour veiller au bon fonctionnement de tout ça, 4 hommes sont en place. Alain Rocheleu, alias “Loulou”, est le responsable du paddock. Son bras droit “pirate”, aura la responsabilité des ravitaillement et Roland Dubac se chargera de la logistique. Dès les prochains jours, ce lieu deviendra véritablement le centre névralgique de l’Equipe de France, on y préparera les motos, on y organisera les CH qui y sont prévus et toutes les actions seront cordonnées à partir de ce lieu sous les ordres de Christophe Pineau. Pilotes et staff pourront aussi s’y restaurer sous une tente dédiée à ça et ce grâce au travail de l’équipe cuisine. Plein feux sur les cuisines : Aujourd’hui, nous rencontrons l’une des pièces maîtresse de l’Equipe de France FFM, Philippe Julien. Au-delà d’être le cuisinier attitré de l’Equipe de France pour les ISDE, et ce depuis 2001 “Fifi”, comme tout le monde l’appelle ici, peut s’enorgueillir de faire l’unanimité dans le groupe. Sa cuisine suscite l’admiration de tous. Il nous livre ses recettes pour remettre en forme 45 personnes à chaque repas : Philippe Julien : L’histoire a commencé il y a quelques années. J’officiais déjà auprès de plusieurs fédérations, et en 2000, suite aux J.O de Sydney, j’ai fait la rencontre de Fred Fourgeaud, alors président d’ IPONE qui m’a permis de découvrir l’enduro par la grande porte, en me sollicitant pour les six jours de Brive en 2001.Ca a été ma première expérience dans cette discipline. Un des problèmes récurrents dans ce type de mission, c’ est d’arriver à composer avec les produits qu’il est possible de trouver sur place sans imposer aux pilotes un régime alimentaire trop diffèrent de leur quotidien. C’est très important dans la nutrition d’un sportif de ne pas générer de cassure dans leurs habitudes alimentaires. Au Mexique, cela prend une dimension supplémentaire, car il y est interdit d’importer le moindre produit alimentaire. Le 1er jour, il a donc fallu trouver tous les centres commerciaux dans lesquels on pouvait s’approvisionner, il a fallu en visiter plusieurs afin de tout trouver. Tout ou presque, car il y a toujours des surprises. Ici, par exemple, il est bizarrement impossible de trouver de la semoule. C’est comme ça, il faut composer avec. Tous les repas sont préparés dans la cuisine de l’hôtel, que l’on partage d’ailleurs avec les équipes de cuisinières mexicaines. Elles sont charmantes et la cohabitation se passe très bien. Les repas du matin et du soir sont pris en commun dans la salle à manger de l’hôtel, et on livre au paddock les repas du midi. Pour préparer tout ça je suis accompagné par Annick Durand et Christophe Bricout, que je remercie pour leur aide précieuse. Il faut savoir que la tache n’est pas facile, sur une compétition de cette durée, on va par exemple consommer plus de 2000 oeufs, 100 Litres de lait ou encore 20 Kg de farine. Ca parait énorme, mais les 6 jours c’est avant-tout une histoire de passionnés, et nous le sommes tous. Nous connaissons tous les sacrifices que doit faire un sportif pour arriver à ce niveau, et nous impliquer sans compter pour leur bien-être, c’est une évidence.