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L’enduro est né au début des années 1900 en Angleterre.

A cette époque, les machines n’étaient pas typées tout-terrain.

Un Championnat du Monde par équipes a été créé en 1913, baptisé International Six Days Trail (ISDT). La première épreuve organisée en France en 1920 a eu lieu à Grenoble.

La moto verte a vécu sa grande déferlante dans les années 70 en France.

Pendant ce début des années 70, les courses vont se multiplier en Italie et en Allemagne entraînant la sortie de véritables motos de compétition.

C’est alors qu’en 1972 à Brioude en Auvergne, quelques pionniers de la discipline, sous la houlette de Jean-Louis Figureau, vont organiser le premier enduro en France.

En 1973 nait le Trophée de France et en 1974 le premier Championnat de France.

Malgré un championnat difficile à mettre en place du fait du choc pétrolier, le premier titre national est remporté par Joel Queirel en Inter

A cette époque, des teams commencent à se structurer et se professionnaliser. Notamment celui de la SIMA, le distributeur HVA de l’époque, dont le patron deviendra l’un des piliers de l’enduro tricolore. Marcel n’avait pas son pareil pour repérer et former les champions.

En 1976, de gros changements interviennent sur les règlements avec la création de catégories par cylindrées 125 et + de 125 pour les Inters et 50, 125 et + de 125 pour les Nationaux.

D’autres noms vont s’inscrire dans cette année- là avec les Daniel Péan, Serge Bacou,Gilles Francru, Joël Corroy, Yann Cadoret (en 50CC).

L’enduro prend vraiment toutes ses lettres de noblesse en France avec l’édition des ISDT de 1980 à Brioude organisé par le Moto-Club d’Auvergne

L’année d’après, les ISDT deviendront les ISDE (International Six Days of Enduro)

C’est aussi dans les années 80 que sont apparus les grands noms français de la discipline avec Gilles Lalay, Marc Moralès, Thierry Charbonnier, Jean-Luc Miroir…

L’année 1985 sera décisive dans l’histoire de l’enduro avec la victoire de Gilles Lalay au scratch des ISDE en Espagne sur une 250 CR Honda privée et l’apparition cette  même année d’un certain Stéphane Peterhansel qui décrochera le titre de Champion du Monde sur Yamaha en 1987 aux ISDE avant d’éclater dans la discipline avec deux titres mondiaux en 1997 et 2001. Sans oublier non plus ses six victoires sur la Paris-Dakar.

Mais la consécration du très bon niveau des tricolores, elle se produit en 1988, à Mende pour les ISDE. C’est là que où notre Equipe Trophée remporte le titre de Champion du Monde par équipes.

Ensuite, c’est au cours des années 90, en 1995 précisément que l’enduro français voit la création de l’Equipe de France d’Enduro Armée de Terre grâce au Sirpa Terre et la FFM.

Cette période des années 90 voit dominer les stars de l’enduro, Stéphane Peterhansel (11 fois CDF et Champion du monde en 1998), Eric Bernard (7 fois CDF et 2 fois vice-Champion du Monde), sans oublier les Laurent Charbonnel (CDF en 1988) et Cyril Esquirol (CDF en 1990 et 1992).

Les années 2000 prolongeront la dynamique avec le succès de l’Equipe de France en Trophée lors des ISDE de 2001. Une épreuve disputée en France, à Brice.

L’équipe Junior imitera ses modèles en nous offrant deux titres de Champion du Monde en 2002 et 2003.

Le début des années voit l’arrivée dans la discipline des stars du motocross comme Jean-Michel Bayle et Mickaël Pichon qui remporte son titre de Champion de France dès sa première année, en 2007 !

Dès 2008 et jusqu’en 2017 c’est une vague tricolore qui domine les ISDE avec 7 titres de Champion du Monde en Trophée et 4 titres en Junior grâce aux meilleurs pilotes du monde avec Antoine Méo, Johnny Aubert, Christophe Nambotin, Pierre Alexandre Renet, Mathias  Bellino, Marc Bourgeois, Loïc Larrieu, Jérémy Joly, Jérémy Tarroux etc…

Ces dernières années, alors que le Championnat du Monde traverse une profonde crise avec le retrait d’un des principaux constructeurs, en désaccord avec le promoteur, le Championnat de France se porte, lui, comme un charme. Nombreux sont les clubs à candidater pour l’organisation d’épreuves et le nombre d’inscrits approche généralement les quotas maximums d’engagés permis par les règlements. Autre atout, le promoteur Jean-Luc Miroir, aime à sélectionner des Motos-clubs variés et répartir au mieux les épreuves sur le territoire.